Les cartes mentales sont encore appelées cartes heuristiques. Elles permettent de soutenir la mémorisation, sont une aide à la réalisation de projet ou de synthèses d’informations… Leur utilisation est multiple et variée.
Elles regroupent des mots clés et des images (photos, pictogrammes, dessins…). L’idée est d’utiliser plusieurs formes de représentations mentales et de mettre en place des liens (logiques, temporels, spatiaux, ….) entre eux.
De quoi a-t-on besoin pour les fabriquer ?
Il y a deux manières de faire des cartes mentales :
– sur un papier : une feuille de papier blanc sans ligne, des crayons de couleurs, un crayon à papier et des feutres.
– avec un logiciel : pour ma part j’utilise la version gratuite de XMind. Je la trouve complète et facile d’utilisation. Freemind est aussi couramment utilisé. Il est également en version gratuite. Il vous suffit alors d’avoir une banque d’image, chose aisée avec Internet.
Ce matériel suffit-il ?
Non, pas du tout.
Le plus important est de savoir construire une carte mentale. Plusieurs personnes m’ont dit que pour elles, les cartes mentales « ça ne marchait pas ». Quand j’explore avec elles la manière dont elles s’y prennent pour sa réalisation, je vois rapidement que la construction n’est pas réalisée correctement… Il est donc normal que « ça ne marche pas ».
Dans les cartes mentales, il y a des règles en termes de connecteurs, mais également en termes de hiérarchisation des informations, de présentation…
On me demande souvent, sachant que je les utilise couramment, pourquoi je ne mets pas de cartes mentales toutes faites sur mon site. Ma réponse est toujours la même : une carte mentale ne parle qu’à celui qui l’a construite, une carte mentale est personnelle. Même lorsqu’elles sont réalisées en groupe, elles appartiennent au groupe qui l’a réalisée. Les enseignants qui ont l’habitude d’en réaliser avec leur classe savent bien que sur un même sujet ou une même problématique, les cartes vont varier d’un groupe à l’autre (images, mot-clés, idées secondaires…).
Conclusion, vous ne pouvez pas « piquer » une carte existante sur un site pour l’utiliser directement. Cette dernière peut en revanche être une source d’idées ou un complément d’informations. Mais il vous faudra construire votre propre carte.
Chez les enfants « dys » est-elle aussi une aide ?
Les personnes dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques, TDAH ou encore les EIP (Enfant Intellectuellement Précoce) rencontrent des difficultés généralement dans :
– l’organisation de leurs idées
– la hiérarchie des informations données
– le respect des plans
– ouverture sur d’autres liens connus ou fermeture du sujet (éviter les hors sujets)
L’utilisation du MindMapping permet de les aider.
Un atelier pour être dans le concret
Tous les stages et ateliers que je propose ont la particularité d’être dans le concret, autrement dit, ils sont directement transposables à leur issue en situation. L’atelier « Cartes mentales » vous permet donc de réaliser des cartes et travailler rapidement sur des supports comme vos cours et leçons. Objectif : une application concrète.
L’une des forces et différences des stages et ateliers que propose Dysmoi est d’être dans le concret. Cette découverte sous forme d’atelier vous permettra d’apprendre à réaliser des cartes heuristiques et aussi de travailler avec des réalisations concrètes directement issues de vos cours, leçons… afin d’être en application immédiate.