Harmoniser l’offre pour les élèves en situation de handicap : une première nationale !

L’académie s’engage pour les élèves handicapés

 

 

Elle est la première en France à mettre en place une commission régionale de scolarisation. Objectif : harmoniser l’offre pour les élèves en situation de handicap.

 

Une première nationale

 

L’académie de Caen est la première en France à mettre en place cette commission régionale de scolarisation des élèves en situation de handicap. Elle réunira l’Éducation nationale, l’Agence régionale de santé, la Maison départementale des personnes handicapées et tous les partenaires médico-sociaux.

 

« Dans une région où le taux de scolarisation est supérieur à la moyenne nationale, rappelle le recteur Catherine Sarlandie de la Robertie, les Sessad (Services déducation spéciale et de soins à domicile) se réunissaient déjà depuis 2007 pour généraliser les bonnes pratiques mises en œuvre ici où là dans les trois départements. »

 

Objectifs de la commission

« Il s’agit de mettre en cohérence des dispositifs de suivi et d’accompagnement des élèves et de leurs parents qui fonctionnent parfois de manières disparates », explique Pierre-Jean Lancry, directeur de l’Agence régionale de santé. Le but est aussi de favoriser, autant que possible, la scolarisation en milieu ordinaire. Un guide à destination des familles sera édité courant 2012.

 

Nombre d’élèves concernés

Dans le 1erdegré, les élèves handicapés sont 3 467, dont 1 278 en Clis (classe d’intégration scolaire). Dans le secondaire, ils sont 2 119, dont 610 en Ulis, (unité localisée d’inclusion scolaire). Une majorité est concernée, à des degrés divers, par un handicap psychique.

 

Des listes d’attente

Même si la région est en pointe pour l’accueil des élèves handicapés, toutes les familles ne trouvent pas toujours de place. « On pensait qu’en favorisant la scolarité en milieu ordinaire au plus proche du domicile, on en viendrait à fermer des places en établissements spécialisés » dit Pascal Host, directeur adjoint de l’ARS.

 

Ce n’est pas le cas, car à la fin de l’adolescence, les jeunes sont aussi tributaires des places qui se libèrent dans les structures pour adultes. Ils restent donc parfois en institut jusqu’à 18 ou 20 ans. Se retrouvant sur la liste d’attente, certaines familles peuvent patienter jusqu’à deux ans.

 

Publié le jeudi 3 Novembre 2011- Ouest France – Ma ville.com (Alençon)

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