Colère et conflits diminuent notre espérance de vie

Relations sociales stressantes et augmentation de la mortalité.

Votre conjoint vous pourrit la vie, votre voisin vous bousille votre tranquillité, vos enfants sous constamment sur vos basques, les conflits dans votre famille sont légion, … Vos relations sociales sont une source récurrente de stress. Sachez alors que vous diminuez fortement votre espérance de vie.

Trop de conflits diminuent l’espérance de vie

Selon une récente étude[1], la fréquence des conflits avec votre partenaire ou vos enfants augmenterait de 50% voire de 100% vos risques de mortalité. Les conflits avec votre entourage, quant à eux, augmenterait de 2-3 fois le risque de mortalité. Et les hommes seraient nettement plus vulnérables que les femmes.

Les conflits et notamment les conflits larvés auraient donc une influence sur notre espérance de vie, autrement dit, inutile de nier qu’ils nous affectent !

Etre perpétuellement dans des conflits diminue notre espérance de vie

La colère, une réaction à nos valeurs menacées.

La colère est une émotion qui nous brûle de l’intérieur. Elle nous renvoie à nos propres valeurs. C’est quand nos valeurs, nos croyances personnelles, ou nos idées ont été touchées que la colère nous envahit. Nous nous sentons attaquer et nous réagissons alors en ressentant de la colère. Il convient alors de chercher à identifier cette valeur pour comprendre ce qui vous affecte autant. Un coach peut vous aider à identifier cette valeur et à mieux comprendre quelle est la source réelle de votre colère.

« Ce n’est pas tant la colère qui fait mal que son mépris. »

Les colères enfouies sont souvent les plus vivaces, celles qui se nourrissent inlassablement pour surgir donnant l’impression d’un surplus. Dans les conflits larvés, il est difficile d’accepter que l’autre puisse être en colère et pourtant accepter qu’il puisse l’exprimer est libérateur.Dans bien des cas, le bouillon colérique est lié à un problème de communication : ne pas pouvoir exprimer sa colère, le fait que sa colère ne soit pas écouter, c’est une forme de négation ; et comme la colère est personnelle, c’est alors la personne elle-même qui se sent niée. Il est donc important d’apprendre à savoir gérer les conflits.

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[1] Stressful social relations and mortality: a prospective cohort study (« Relations sociales stressantes et mortalité: une étude de cohorte prospective »), Rikke Lund and Al, Mai 2014

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